top of page

LES DAMES DE BOYCHERIS

Résumé :

Automne 1942. Zone libre. Les troupes allemandes menacent de franchir la ligne de démarcation pour rejoindre le nord de l’Afrique.

 

Dans ce petit village du sud de la France, la vie a repris benoîtement.

Mado Boissier fait face à l’absence de son mari en dirigeant de main de maître le domaine viticole de Boychéris (prononcer Boïcherisse). Elle héberge également des réfugiées juives, dans le juste prolongement de l’action clandestine de son amie Camille.

 

En dehors de Prosper, véritable homme à tout faire de Boychéris, c’est une assemblée de femmes, unies par la même complicité, qui maintient un souffle de vie dans l’enceinte. Valérie la fille de Mado bien sûr mais aussi Fernande à l‘intendance, Francine en cuisine, Pina, Esther, Monya…

 

Poussées par une pirouette du destin, Mado et Camille vont imaginer un acte de résistance inédit et surprenant…

Comédie historique

pour 8 F / 1 H

Note d'intention :

Les récents événements dramatiques de Paris ont provoqué un sursaut patriotique. Notre bon vieux drapeau est enfin redevenu le symbole de liberté et de valeurs républicaines qu’il n’a jamais cessé d’être.

 

Une des dernières fois où l’étendard tricolore a unifié le peuple de France, sans le soupçon d’une récupération nationaliste populiste, nous ramène à la seconde guerre mondiale.

 

Les dames de Boychéris est à ce titre d’une brûlante actualité. Car la pièce maintient cet éveil des consciences. Tout en s’appuyant sur des faits historiques, elle souffle le vent de l’optimisme, de l’humour, de la joie du vivre ensemble.

 

L’esprit de troupe qui prédomine, sans véritables rôles secondaires, souligne les rapports trans-générationnels et ce besoin d’unité qui transpire de cette histoire.

 

Qu’ils soient entrés en résistance, partis en STO, blessés de guerre… Les hommes sont éloignés des affaires courantes. Et les femmes, obligées de s’organiser et de survivre, restent en souffrance face à ce manque. Elles font preuve d’une force de caractère hors du commun. Au-delà des bons mots, de la gaieté, de l’humeur joyeuse déployée, personne n’oublie le poids des absences et des morts liées à la guerre.

 

Les dames de Boychéris, sous ses airs de comédie légère, nous emmène dans le quotidien de ces femmes de l’ombre qui ont contribué à apporter un peu de dignité au pire moment de l’histoire contemporaine de notre pays.

 

La rire a une portée universelle et populaire. Comme la musique. Des extraits de chansons d’époques servent de fil rouge à la pièce. Ces mélodies populaires (soutenues par les comédiens à capella, en karaoké ou en play-back) accompagnent les personnages, les illuminent en permanence. De véritables clins d’œil qui nourrissent notre imaginaire. Sans nostalgie aucune mais avec beaucoup de bonheur. Jusqu’au final, qui ridiculise le grand méchant loup d’Hitler dans une sorte de cabaret clandestin que n’aurait pas renié les Charlie-Hebdo de l’époque.

 

Par son optimisme communicatif, ses répliques brèves, son humour bon enfant et ses interludes (en)chantés, l’acte de foi et de résistance de cette chronique provinciale devient un véritable hymne à la vie, gai et enjoué, aux résonances très contemporaines.

Presse :

Photos :

Vidéo :

Vidéo Bonus : Le chant des partisans live

bottom of page