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DU FROMAGE BLANC DANS L'ESCALIER

Comédie policière

pour 7 F / 2 H

Résumé :

Marseille 1935. André Guérini dit Dédé la tombe règne sur la ville.

 

Son cabaret la fleur du port  est la plaque tournante d’activités criminelles moins reluisantes.

 

En bon parrain local, Dédé s’est acoquiné avec Francis Fabiani, homme de pouvoir en passe de gagner la mairie de Marseille, qui s’inscrit dans la mouvance antisémite de l’époque.

 

Dans cet univers très machiste, le féminisme par ailleurs s’impose déjà comme combat politique.

 

Alors que les femmes ne sont pas autorisées à porter l’uniforme, 2 apprenties détectives, Rosemarie et Clémence, entendent prouver qu’elles auraient toute leur place au sein de la police.

 

En se mettant sur la piste de Dédé la tombe, elles seront vite dépassées par la duplicité sombre et sans pitié de la pègre.

 

Complot, drogue, prostitution, meurtres, etc. Qui sortira vivant de cette enquête ?

 

Pour le savoir, venez déguster ce fromage blanc au coulis rouge sang, en prenant bien garde de ne pas glisser dans l’escalier…

Note d'intention :

"Du fromage blanc dans l’escalier" nous relate un moment charnière (et fictif) de la vie marseillaise, avec les élections municipales, des meurtres de personnalités majeures et le démantèlement d’un trafic de drogue à grande échelle.

 

Le fil tendu de cette enquête à la chronologie déroutante nous fait passer d’un espace à un autre, d’une scène de crime à la scène d’un cabaret, de salle d’interrogatoires aux salons privés…

 

Les différents éléments se mettent en place, telles les pièces d’un puzzle. Directement pris à partie ou parfois simple témoin, le public se laisse ainsi guider aux hasards des témoignages ou indices, et refait le film à sa façon.

 

Hommage aux films de genre, avec détective privé et petites pépées, "Du fromage blanc dans l’escalier" oscille entre la franche comédie (gags, imbroglios, maladresses) et des propos plus politiques sur des sujets de société très contemporains (féminisme, antisémitisme).

 

Pour atténuer la violence inhérente à ce type de récit, le ton et l’esprit général regorgent d’une ironie, d’un décalage permanent, soutenus par un langage argotique très fleuri.

"Du fromage blanc dans l'escalier"  s'est distingué en arrivant troisième lors du concours d'auteurs de théâtre de Clermont-Ferrand 2017.

Les personnages :

Rosemarie Lafleur. Il n’y avait pas de femmes dans la police en 1935. Hôtesse d’accueil au commissariat central, Rosemarie est entraînée, presque malgré elle, dans un engrenage mortel. Se piquant au jeu, elle assure sa mission avec cœur et intégrité. Encore un peu "tendre" néanmoins, cette plongée dans le marigot n’est pas sans risques ni surprises.

 

Clémence Favier, assistante de Rosemarie. Gaffeuse impénitente, curieuse et enthousiaste, sa naïveté dynamite certaines conventions. A l’origine de l’enquête, suite à un mensonge dont elle ne perçoit pas la gravité, le danger paraît glisser sur elle, sans jamais l’atteindre. Insouciance ou force de caractère ?

 

Laura, star de cabaret. Militante féministe de premier ordre, amoureuse de Maribelle. Ensemble, elles se sont liguées contre les connivences sexistes de leurs pères. Et contre l’antisémitisme. Dissimulée derrière son rôle de chanteuse, Laura a entrepris une véritable guerre de succession clandestine et dirige fermement son équipe.

 

Maribelle, fille de Francis. Sa mère exilée et son père absent, elle fut recueillie au cabaret, et élevée par Camélia et Maggie, en même temps que Laura. Elle a pris en charge la carrière de sa chérie, la secondant par ailleurs dans son entreprise criminelle. Son environnement familial ayant été exclusivement féminin, elle voue une haine féroce aux hommes.

 

Marguerite, dite Maggie, vieille prostituée. Mère naturelle de Laura.

Camélia, vieille prostituée. Mère de substitution pour Maribelle.

Aussi surnommées les fleurs fanées du port, elles font partie des meubles. Apparemment à la botte de Dédé, elles participent pleinement et avec dévotion à la cause féministe incarnée par la jeune relève, telle une revanche à prendre sur les hommes de leur vie. Un en particulier.

 

Calamity la garçonne, porte flingue de Francis. Femme de peu de mots, Calamity est une tueuse froide et méticuleuse. Son dévouement pour Francis paraît total puisqu’elle l’accompagne partout. Impassible, son sang froid déstabilise ses interlocuteurs. Elle est au cœur des événements, sans que les enquêtrices ne parviennent à l’impliquer.

 

Francis Fabiani, candidat à la mairie, antisémite notoire et père absent. Il incarne à la perfection l’homme de pouvoir opportuniste et sans cœur, prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Elevés. Jusqu’ici fin politique, ses coups de force sur Dédé puis sur Laura vont lui créer des ennemis parmi ses anciens affidés.

 

André Guerini dit Dédé la tombe, parrain local. Il a bâti son empire sur les trafics clandestins mais a gagné son honorabilité d’apparat avec son cabaret. Toute la duplicité du système, avec une personnalité autant effrayante que séduisante. Il ne réfléchit qu’en termes de calculs et de profits. Malgré cela, un soupçon de tendresse l’envahit dès qu’on évoque sa fille.

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