GREGOIRE AUBERT
Auteur
JARDINS INTERIEURS
Comédie dramatique
pour 1 ou 2 femmes et 1 homme
Résumé :
Harry et Marie. De l’amour, vraiment ?
Après 10 années de vie commune, Marie, lassée, décide de supprimer Harry.
Lui, étonné, tente de l’en dissuader.
Crime passionnel ? Reprendre à son début l’histoire d’amour, n’est pas toujours possible. Donner la mort n’est pas toujours facile... Peut-on encore changer le disque ?
Rien ne va plus. Faites vos jeux ! La chute est libre…
Un texte plein d’humour et de suspense, des jeux d’ombres et de lumières, un couple glamour, une écriture intrigante… Et un clin d’œil à l’éternelle beauté des films noirs des années 50.
Jardins Intérieurs : Une partie de Cluedo grandeur nature pour couples modernes !
Note d'intention :
Au cœur de nombre de drames et comédies du répertoire, le couple a déjà été ausculté sous tous les angles. Loin de vouloir révolutionner un thème universel et galvaudé, Jardins intérieurs entend bien au contraire charger un peu plus la bête. Et la faire plier.
Marie et Harry. Un couple. Après 10 années de vie commune et un enfant, Marie décide de faire le bilan. Les souvenirs d’une vieille étincelle sont alors mis en balance avec la flamme éteinte du quotidien.
Déambulant sur cette terre brûlée, le couple se déchire, s’affronte, se ment ; rarement le couple s’aime. Et se joue devant nos yeux, effarés ou amusés, l’autopsie d’une passion défunte.
La dualité qui habite Marie est personnifiée par sa voix intérieure, son jardin secret. Véritable troisième personnage de la pièce, cette voix est utilisée non en tant qu’artifice scénique mais bien comme colonne vertébrale ; une sorte de maître de cérémonie faustien venant introduire, rythmer et commenter le douloureux constat d’échec de cet enfer domestique.
Les névroses font tant pleurer qu’à la fin, elles font rire. Et le vaudeville de tourner à la tragédie, la légèreté de l’interprétation renvoyant constamment à la gravité de la partition.
Par ailleurs, loin d’adoucir les mœurs, la musique les met en relief ; elle doit accompagner le fil du récit de manière allégorique, notre couple-cobaye décidant de changer de vie comme on change de disque. Une question de goût, d’attente, d’envie, de mode, de culture…
Le couple a bon dos, oui ! Quelles qu’en soient les variations, la ritournelle reste la même depuis la nuit des temps. Peut-on seulement tenter de changer le disque ; et espérer tomber sur un air entêtant.
Presse :
Photos :