GREGOIRE AUBERT
Auteur
SALLE DES FETES
Résumé :
Lavallières, 1082 habitants.
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Tout démarre dans l’effervescence d’un petit matin, avant l’ouverture du 16ème ‘’salon du patrimoine et de l’artisanat’’. La chaine info BFN télé a envoyé sur place son reporter dans le cadre de l’émission ‘’Chroniques de France’’. Mais les pluies diluviennes vont transformer la fête en cauchemar.
Salle des fêtes, c’est une galerie de personnages qui nous fait revivre les déboires d’un petit village pris sous les fureurs du ciel et par la montée des eaux.
L’orage qui éclate révèle surtout les tourments intérieurs de l’âme humaine : Mesquineries, rebellions de réfectoires, jeux de pouvoirs, mauvaise foi, bêtise abyssale et emballement médiatique…
Une mini fresque drolatique et grinçante qui n'épargne pas grand monde.
Comédie
pour 10 à 14 F / 4 à 8 H
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Note d'intention :
La seule évocation du titre nous ramène à la vie de province, dans ces petits villages où la salle polyvalente rythme la vie associative et culturelle.
Le point de départ de la pièce est l’amusement provoqué par certaines postures. Lorsque le pseudo bon sens populaire s’oppose à la bobologie, médiatique notamment, de Paris. Comme si l’intelligence et la pertinence étaient le fait d’une seule catégorie de citoyens… Il me semble au contraire que la bêtise est le trait de caractère le plus équitablement partagé, indépendamment de toute géographie ou classe sociale. Sachant bien sûr que je m’inclue dans cette saillie.
A l’intérieur de ma salle des fêtes, les querelles partisanes et les à-priori empêchent toute écoute donc tout dialogue ; la ferveur populaire fait le jeu de médias sans principes ni valeurs ; la rumeur fait office de vérité… Et à l’image de l’époque, le sens des responsabilités - individuelles et collectives - s’évanouit derrière la recherche du bouc-émissaire.
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Le salon du patrimoine et de l'artisanat sert de décorum et de révélateur. Il est le théâtre d'une comédie humaine à plusieurs facettes. Tout en prenant son temps, la tension monte à mesure que le niveau de l'eau s'élève. Jusqu'au fdrame implacable qui réservera sa surprise finale aux protagonistes, tous victimes, complices ou bourreaux, c'est au choix.
Salles des fêtes est une franche comédie. En appoint à cette galerie des glaces, miroirs à peine grossissants ou déformants, les bons mots et les gags pullulent. Ils montrent surtout que rien n’est à prendre au sérieux. Pas même nos brèves vies de passages.
Quitte à être dépassé par les épreuves provoquées ou subies que nous traversons, autant le faire avec légèreté et humanité. Ils sont nombreux - et pas que dans cette Salle des fêtes - , à se pourrir la vie par peur, aigreur ou habitude. La petite histoire d’amour qui s’écrit en filigrane, l’innocence de l’enfance et le happy end de rigueur viennent nous rappeler que l’espoir d’un monde plus authentique et que le choix d’un bonheur ‘’simple’’ reste des options crédibles.
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Les personnages :
Solène Dumas, Organisatrice du salon et femme sous pression
Farida Ben Lahoud, journaliste, à BFN Télé, découvre la vie hors de Paris
Vivette Lopès, maire du village de Lavallières pas toujours avisée
Mireille, vieille femme aigrie à la langue mordante
Maurice, mari de Mireille, gentil désabusé à l’alcool facile
Lila Lopès, fille du maire, ado rebelle, revêche à toute autorité
Jessica, exposante au salon et mère de la petite Angie
Thérèse, mamie solitaire habituée de la salle des fêtes
Dany, cameraman de BFN Télé, baroudeur qu’en a vu d’autres
Gilles Delatour, artiste exposant, passionné et charmeur
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Elodie, visiteuse et maman de Claire.
Claire, fille d’Elodie et gamine à l’esprit vif
Kevin Dumas, fils de Solène, ado paumé et vaguement dyslexique
Cindy Raviole, gendarme qui tente de se rendre utile
Florine, exposante, aveugle au flair aléatoire
Véronique, amie de Jessica, la fièvre dans le corps
Les personnages annexes :
Marie, boulangère au témoignage édifiant
M’âme Guyotat, ovni au langage fleuri
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Vidéo :